lundi 22 février 2010

Océans


Monstres marins au fond de l’onde. Tigres dans les forêts. Alouettes aux champs.
Jean de La Fontaine

Tout à coup, l’immensité de l’océan s’est ouverte devant moi à la projection du film de Jacques Perrin et m’a submergée de joie. De voir toutes ces créatures, jusque là cachées à nos yeux, certaines semblables à nous, les humains, et d’autres à des animaux domestiques – et qui vivent au tréfonds de notre planète, m’a profondément émue. Pour moi, ce film est mystique. Il est fait d’admiration devant la Création, devant la fantaisie de la Nature, devant son humour. Il est fait des silences et d’images merveilleusement belles. De la cruauté aussi. Mais avant tout, on y sent de l’amour pour ces êtres étranges, difformes, si dissemblables entre elles, mais qui vivent selon des lois immuables de la vie, marquées par la tendresse, l’amour maternel, la survie, la prédation. Cette vie, filmée sous l’océan, nous a été offerte pour la première fois avec une telle intensité et vérité. Le film est fait pour faire réfléchir à propos de notre attitude destructrice envers la vie sous toutes ses formes, envers nous-mêmes. Une belle musique s’accorde avec des images.

Un petit garçon observe, dans un musée, ces espèces capturées, tuées, naturalisées. Certaines d’entre elles ont disparu à jamais…

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