Voici trois ans, Frédéric Brun reçoit pour Perla le Goncourt du premier roman. C’est un hymne à sa mère, déportée et qui avait survécu à Auschwitz. C’est un livre sur l’amour, la naissance, la mémoire et la transmission. Le narrateur se sent attiré par Novalis, Hölderlin, Schlegel et se pose la question : comment l’Allemagne a-t-elle pu engendrer la poésie la plus pure et la barbarie la plus totale ?
Perla est suivi par Le Roman de Jean – son père, Jean Dréjac qui a écrit les paroles de Sous le ciel de Paris, L’Homme à la moto, Ah ! Le Petit Vin blanc…, puis rencontré et aimé Perla. Ce récit mêle d’autres interrogations et l’évocation de philosophes antiques qui ont pensé la mort.
Le dernier volume de cette trilogie publiée chez Stock, Une prière pour Nacha a reçu le Prix 2010 des Écrivains croyants. Élevé sans tradition religieuse – la mémoire de la branche juive de sa famille ne lui a pas été racontée – éduqué par un père chrétien, cet ouvrage sur la sœur de sa mère est l’occasion d’une autre quête encore : sur les racines de ses ancêtres, à Olkusz, son village natal de Pologne, notamment. Revient le thème de la transmission : Que peut-on encore transmettre dans la mémoire neuve de ses enfants ? Mais aussi – Maimonide ou Spinoza peuvent-ils faire un pont, à cet égard ? – celui d’une espérance à la croisée des religions.
Lors de sa présentation, Frédéric Brun sera accompagné par Jean-Yves Potel. Écrivain, universitaire spécialiste de l’Europe Centrale, il a travaillé plusieurs années à l’Institut français de Varsovie et a fait paraître, l’an dernier La Fin de l’innocence : la Pologne face à son passé juif (Éditions Autrement). Lisbeth Virol, formée au Conservatoire national de Varsovie et qui vit depuis longtemps en France, lira des extraits des ouvrages ci-dessus.
Animés par Jean Lou Guérin depuis dix ans, les Mardis Littéraires se tiennent au premier étage du Café de la Mairie, sur la place Saint Sulpice. Venez un peu en avance pour mieux vous installer et commander une consommation, si l’envie vous en prend. Début de la séance à 20h30, le mardi 16 novembre.
Perla est suivi par Le Roman de Jean – son père, Jean Dréjac qui a écrit les paroles de Sous le ciel de Paris, L’Homme à la moto, Ah ! Le Petit Vin blanc…, puis rencontré et aimé Perla. Ce récit mêle d’autres interrogations et l’évocation de philosophes antiques qui ont pensé la mort.
Le dernier volume de cette trilogie publiée chez Stock, Une prière pour Nacha a reçu le Prix 2010 des Écrivains croyants. Élevé sans tradition religieuse – la mémoire de la branche juive de sa famille ne lui a pas été racontée – éduqué par un père chrétien, cet ouvrage sur la sœur de sa mère est l’occasion d’une autre quête encore : sur les racines de ses ancêtres, à Olkusz, son village natal de Pologne, notamment. Revient le thème de la transmission : Que peut-on encore transmettre dans la mémoire neuve de ses enfants ? Mais aussi – Maimonide ou Spinoza peuvent-ils faire un pont, à cet égard ? – celui d’une espérance à la croisée des religions.
Lors de sa présentation, Frédéric Brun sera accompagné par Jean-Yves Potel. Écrivain, universitaire spécialiste de l’Europe Centrale, il a travaillé plusieurs années à l’Institut français de Varsovie et a fait paraître, l’an dernier La Fin de l’innocence : la Pologne face à son passé juif (Éditions Autrement). Lisbeth Virol, formée au Conservatoire national de Varsovie et qui vit depuis longtemps en France, lira des extraits des ouvrages ci-dessus.
Animés par Jean Lou Guérin depuis dix ans, les Mardis Littéraires se tiennent au premier étage du Café de la Mairie, sur la place Saint Sulpice. Venez un peu en avance pour mieux vous installer et commander une consommation, si l’envie vous en prend. Début de la séance à 20h30, le mardi 16 novembre.
Sur l'illustration, la photo de Frédéric Brun est de David Balicki
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