Le passage
de Zapolska laisse un impact dans l’œuvre de Paul Sérusier. Dans le doctorat en Histoire de l’Art de Madame Caroline Boyle-Turner, figure une reproduction du tableau de Sérusier
intitulé : Promenade dans les Bois de Châteauneuf-du-Faou ou Rêverie dominicale. Madame Caroline
Boyle-Turner écrit : En 1894-95, le
style de Sérusier se départit des couleurs sombres et des figures monumentales
de la période d’Huelgoat. Les petites figures et les couleurs brillantes
réapparurent dans ses toiles qui représentent souvent des femmes désœuvrées.
Beaucoup de ces peintures sont d’une
humeur plus heureuse, plus décorative ce qui est dû indubitablement à la
récente alliance de Sérusier avec l’actrice polonaise Gabriela Zapolska. Celle-ci,
que Sérusier avait rencontrée à Huelgoat en 1893, se fit championne de l’art de
son ami. Elle le chargea de peindre des œuvres pour son appartement parisien et
écrivit avec enthousiasme à leur propos à ses amis de Varsovie. Le défi de
composer un ensemble décoratif pour un espace de vie peut avoir conduit à ce
changement dans le style de Sérusier.
La nature de la procession n’est pas
claire – ce pourrait être un mariage, une première communion ou simplement une
réunion paisible que regarde l’étrangère vêtue de rouge, qui représente
peut-être Gabriela. Le second titre Rêverie
dominicale, peut rappeler le souvenir qu’avait la jeune femme d’un dimanche
d’été en Bretagne tandis que les femmes se promenaient après la messe dans
leurs plus beaux atours (Page 112).
À la page
116 de cette thèse, nous trouvons d’autres informations concernant Sérusier :
la reproduction du tableau La Cueillette
des pommes, 1895 – à l'été 1895, Sérusier se retira en Bretagne
pour y chercher la consolation après l’abrupte rupture de sa liaison avec
Gabriela Zapolska.
Page
153 : L’année 1896 : Cette
année-là, une période de solitude et de dépression fut coupée par l’arrivée
d’une lettre de Vercade, désormais moine d’une abbaye bénédictine à Beuron, en
Allemagne.
Page 154 : Il
épousa une de ses étudiantes de l’Académie Rançon – Gabrielle Claude – le 12 mars 1912, à l’Église Saint-Sulpice.
Paul
Sérusier est enseveli au cimetière de Morlaix. Son portrait en buste, en
bronze, est de Georges Lacombe.
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